Message amical à propos d'un café et l'addition par Luis Porquet

Publié le par ROBERT BRUCE ET SON ANE PLATON

Cher Robert

 

Je viens d'achever la lecture de ton nouveau livre et y retrouve ce ton que j'aime tant, avec de superbes passages où l'humour se mêle à des choses douloureuses. Jamais tu ne te fais larmoyant. Ce qui me frappe chez toi c'est cette dignité intacte, cette révolte contenue mais toujours présente, cette capacité de résistance à la spirale du bonheur.

 

Tu as raison de fustiger les exploiteurs professionnels de la misère que sont les journaux, soit disant "solidaires" des exclus, mais diffusant des récits nauséabonds, notamment contre les travailleurs, ces "nantis" ayant surtout le droit de se taire à bien vil prix. Quant à ces généraux organismes "sociaux", tu les recadres avec beaucoup de pertinence. C'est fou ce qu'on nous aime dans cette société post-moderne ! Il y a des jours où l'on aimerait jeter la compassion dans une poubelle.

 

Bien sincèrement

 

Luis Porquet

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article